Désormais, des concessionnaires non agréés pourront vendre des modèles importés dans l’empire du Milieu. De quoi effrayer les distributeurs déjà en place ?
On assiste quasiment à une révolution dans le secteur automobile chinois depuis que le gouvernement a décidé d’autoriser les importations parallèles dans le pays. Officiellement, l’objectif des autorités est officiellement de favoriser la concurrence et de donner aux consommateurs plus de choix.
Néanmoins, cette mesure viserait également à faire baisser les prix sur les véhicules haut de gamme et de luxe dont les prix de vente en Chine seraient situés bien au-delà de ceux existant de par le monde.
Vingt concessionnaires non franchisés se sont d’ores et déjà inscrits pour vendre des voitures importées, opération qui s’intègre dans le cadre du projet pilote de zone de libre-échange à Shanghai.
Ces distributeurs non officiels ou hors réseau devraient proposer des prix 10 à 20% inférieurs à ceux des concessionnaires établis dans un réseau de marque, notamment Audi, BMW ou Mercedes, les trois marques principalement visées par cette mesure.
Par Tanguy Merrien, le 17/02/2015
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