Apr 15, 2013

2012, année record pour les brevets

A l'échelle mondiale, c'est les Etats-Unis qui dominent avec 24,6% des dépôts. Viennent ensuite le Japon, 20,1% et l'Allemagne, 13,3%. En quatrième position avec 7,3%, la Chine connaît la plus forte hausse, à plus de 11,1%.

L'Office européen des brevets enregistre 257744 demandes provenant du monde entier en 2012, soit une hausse de 5,2% par rapport à 2011. Globalement, Samsung devient leader en nombre de demandes et les entreprises européennes sont parmi les premières dans huit des dix domaines technologiques les plus importants.

Ces résultats montrent, selon Benoît Battistelli, président de l'OEB, "que celles-ci misent sur l'innovation pour sortir de la crise économique". L'Europe est une région à forte composante technologique, 36,5% des demandes mondiales provenant d'Etats membres de l'OEB. Le nombre de demandes dans le sous-continent connaît une augmentation de 2,3%, alors qu'en 2011 il baissait de 0,9%. Presque deux tiers des brevets dans le domaine des transports et la moitié de ceux dans les techniques de la mesure en sont originaires.

La force de cette organisation est la création des brevets unitaires, la baisse des coûts par la simplification du système et un corps de règle unique instaurant une meilleure protection des brevets. Dans le classement des pays européens, l'Allemagne est première, suivie de la France (4,7%), la Suisse (3,2%), le Royaume-Unis (2,6%) et les Pays-Bas (2,5%).

Palmarès Inpi 2012 : peu d'évolutions et PSA toujours en tête

Au total, l'Institut national de la propriété industrielle (Inpi) connaît une légère baisse du nombre de dépôts de brevets. Pour le classement des déposants, PSA Peugeot Citroën conforte sa position de leader en enregistrant 1348 demandes de brevet en 2012 et profite de la baisse de Safran, qui passe troisième. Le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) arrive deuxième, Valeo gagne deux places, tout comme Renault, passant respectivement de huitième à sixième et de dixième à huitième. La plus forte progression revient à General Electric Company, de quarante-huitième à dixième avec 275 demandes l'année dernière contre seulement 27 en 2011. France Télécom connait aussi une forte progression, de la vingtième à la treizième position.  

Malgré la crise dans l'automobile, les premiers déposants restent les entreprises de ce secteur, les organismes de recherches connaissant une légère progression en 2012. Le CNRS gagne une place, tout comme le CEA.  

Victor Sedano   

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